Dark Temptation; *
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 Le bonheur est un mauvais traitement

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Ely Handerson.Nomovich

Ely Handerson.Nomovich


Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 08/03/2009

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MessageSujet: Le bonheur est un mauvais traitement   Le bonheur est un mauvais traitement Icon_minitimeMer 11 Mar - 15:40

«J’y vais ! » Un claquement de porte. Ely sortit précipitamment de sa maison, sans prendre le temps d’embrasser qui que ce soit. Plus vite elle serait loin de ses parents, de son frère, enfin de l’ambiance-oppressante- familiale, elle se porterait pour le mieux. Sur le pas de sa porte d’entrée, elle respira un grand coup. Mais qu’était-ce ce sentiment de parfaite harmonie ? Pour une fois son cerveau suivait la bonne humeur de son corps, et son corps suivait la bonne humeur de son cerveau. Cette journée allait être bien. Oui, la jeune fille le sentait ! Un sourire s’afficha sur ses lèvres. Elle ferma les yeux, et tendit ses bras en forme d’ailes d’avions, et penchant sa tête en arrière. Alors qu’elle s’émerveillait de l’harmonisation de son être aujourd’hui, une voix la sortit de ses folies.
« Hum…Ely ? Tu ne vas pas être en retard ? » Sortant de ses rêveries, elle se retourna vers son interlocuteur, qui n’était que son frère, et dans un élan d’affection pour ce petit bonhomme, elle l’embrassa sur la joue et lui répondit, avec une voix agréable :

« Je sèche ! Je suis trop bien pour aller en cours. Mais Chut ! » Elle lui adressa un sourire chaleureux et lui fit un petit clin d’œil. Son frère semblait heureux de l’amour-exceptionnel- que lui portait sa sœur. Il secoua la main, alors qu’elle s’éloignait, en sautillant de partout. Il se demanda si sa sœur n’était pas légèrement folle, mais étrangement il fut fier d’avoir une frangine pareille. Elle était si différente. Un jour elle pouvait être d’une humeur exécrable et l’autre aussi joyeuse qu’aujourd’hui. Elle devait avoir une double personnalité. Mais malgré tout cela, malgré qu’ils ne se parlent presque jamais, malgré que leur relation soit parfois froide, malgré tout, il l’aimait. Et il se doutait bien, que c’était réciproque. Un sourire satisfait sur les lèvres, il rentra chez lui.

Ely se demandait vraiment si c’était une bonne idée de ne pas aller en cours. Mais elle était de bien trop bonne humeur pour rater une journée de repos d’esprit. Elle marchait, un immense sourire sur les lèvres. Enfaîte si elle était de si bonne humeur, c’était qu’elle se sentait reposée, calme, joyeuse-vous l’aurez compris- et surtout apaisée. Comme si elle venait de faire un acte qui l’allégeait d’un poids énorme. Et elle était euphorique. Limite psychotique et hystérique. Mais elle s’en fichait. Oh, qu’elle s’en fichait. Les gens pouvaient la regarder de travers, pour une fois pas de rougissements, ni rien d’autres. Simplement de la folie. Et ça lui allait. Bon, d’accord, il était tôt, et elle se promenait dans les rues, son sac de cours sur le dos, et un sourire immense aux lèvres. Elle attrapa son IPod et le glissa à ses oreilles et mit : « Sliimy : Wake Up ». Elle secoua la tête, au rythme de la musique. Le bonheur s’est un sacré casseur de cerveau. Sa vous rend ridicule. Et alors ? Elle sortit un cours instant de ses rêveries, remarquant qu’elle se trouvait vers la forêt. Oh…Elle s’arrêta net. Depuis qu’elle était ici, elle n’avait pas vraiment le droit de se promener dans la forêt. Et pourtant, elle avait toujours souhaité se jeter dans les profondeurs des arbres. Mais jamais, elle n’en avait eu le courage. Trop trouillarde. Seulement aujourd’hui….elle voulait dépasser ses limites. Elle attacha ses cheveux qui étaient négligemment lâchés sur ses épaules et d’un air déterminé, s’avança. Très vite, elle se retrouva dans un lieu….qui lui était complètement inconnu et sans aucun repère.

« Oups… » Elle était entourée d’arbres immenses, des feuilles, de fougères, de plantes, de champignons même ! *En même temps, c’est une forêt…* Elle était perdue. Cruche ! Elle déposa son sac dans l’herbe, contre un arbre, et se posa dessus. Bon, analyse de la situation : elle venait de rater des cours et risquait de se faire remonter les bretelles. Elle avait décidé d’aller dans une forêt, qu’elle ne connaissait pas du tout, et qui en plus n’était pas très rassurante. En prime, elle n’avait aucune orientation, donc, elle risquait de lutter avant de retrouver son chemin. Mais le pire…c’était qu’elle n’arrivait pas être de mauvaise humeur. Elle continuait de ressentir ce bonheur étrange. Soudain, un bruit se fit entendre. Là, c’était le moment d’avoir peur, pour quelqu’un de normalement constitué. Mais Ely fut alors prise d’un nouvel élan de joie. Elle ne serait plus seule comme ça ! Elle sourit, contemplant un point invisible.
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Alexandre J. Marks
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Alexandre J. Marks


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MessageSujet: Re: Le bonheur est un mauvais traitement   Le bonheur est un mauvais traitement Icon_minitimeMer 11 Mar - 17:40

    Cette nuit-là il n'était pas rentré, la voûte nocturne était beaucoup trop lumineuse pour qu'il se contente de rester dans la ville. La veille, il avait trainâssé autour de la ville, pour voir ce qui l'entourait. C'est ainsi qu'il avait décidé sans trop y penser, d'aller dans cette partie boisée, pas très loin. Y aurait-il des animaux ? C'était une question lançé d'un air distrait par Adam, dont le sens n'échappa tout de même pas à Alexandre. Mais hélas, il n'y allait pas dans l'optique d'y faire une quelconque "chasse". Toutefois il n'avait rien dit, il n'avait pas spécialement envie de le contrarier, si l'homme - quoique c'était un bien grand mot de le nommer ainsi - voulait croire cela, qu'il fasse comme bon lui semblait. Le ciel était d'un gris terne, s'assombrissant à vue d'oeil, quand il sortit de la maison, se dirigeant tel une ombre pâle vers les arbres sombres. Un peu plus tard, installé sur une épaisse branche d'un arbre assez imposant, il regardait le ciel d'un air absent, prêtant une attention sans faille aux millions de bruits qui l'entourait. Parfois, il entendait des mouvements faibles de petits mammifères, qui en sentant sa présence perçue comme pouvait l'être celle d'un loup, les faisait fuir bruyamment. Il n'y avait aucune présence d'humain ici, ce qui aurait été étonnant tout de même, vu qu'il faisait nuit et que ce n'était pas spécialement attrayant sous cette angle là. Il s'était assez enfonçé, histoire de ne pas être trop près de routes, le bruit des voitures étant parfois lassant. Seuls des bouteilles vides ici et là au début de la forêt, trahissaient la venue de gens de temps à autres, mais ils n'allaient jamais très loin. La nuit passa vite à ses yeux, il ne bougea pas de sa branche, aussi immobile que les arbres eux-mêmes, seuls ses cheveux glissaient contre son front lisse lorsque le vent soufflait un peu.

    Le matin était doux, comme toujours ici semblait-il, toujours aucun nuage si ce n'est une espèce de petite trainée cotoneuse qui se dissipait rapidement dans l'azur qui s'installait bien vite. Alexandre se mit debout sur la branche, sans aucune crainte de tomber, regardant sans le voir les quelques trois mètres qui le séparait du sol herbeux. Une envie de se dégourdir les jambes l'étreignit, et il se décida à parcourir un peu la forêt sans but précis. Préférant les arbres au sol, il marchait d'une allure qui lui semblait normale, mais qui paraitrait anormalement rapide et légère pour quelqu'un d'autre. Lorsqu'il décollait ses pieds du sol pour passer sur une branche à quelques centimètres, quand il reprenait appuis sur l'autre branche, elle ne bougeait pratiquement pas, comme s'il avait été un poid anodin, et il se mouvait avec fluidité, ne produisant aucun son véritablement audible. Ce n'est qu'un moment après, qu'il s'arrêta, un peu plus près de là d'où il venait, il le savait grâce aux bruits caractèristiques de la ville. Accroupi comme un chat au bord du vide, il hésitait entre aller quelque part en ville, ou rentrer voir ce que faisait son frère. Ce court moment suffit à changer la directive du moment. Des bruits de pas, facilement audible avec les bouts de bois secs qui jonchaient le sol. Il se figea à la seconde même, un réflexe, et huma l'air d'une manière rappelant vaguement un chien guettant l'arrivé de sa pâtée. Insensiblement il se pencha en avant, plissant les yeux par automatisme. Lui parvint avec, une musique floue, lointaine semblait-il. Attentif, il ne fit pas attention au chat qui venait de rejoindre une branche voisine à celle où il se tenait. Arrivée enfin à sa vue, il détailla la jeune femme qui venait d'arriver. Assurément elle était jeune, sa peau pâle révélait une légère rougeur pastel sur ses pomettes, ses cheveux bruns étaient noués. Alexandre se remit à hésiter. Sa gorge le picotait légèrement, son esprit allait très vite. L'endroit était désert. Il pouvait facilement l'emmener plus loin. Elle était seule. Innofensive. Ou alors il se retenait, s'éloignait sans qu'elle le voit, et revenait par là où elle même était arrivé, comme s'il ne savait pas qu'il y avait quelqu'un, et faisait sa connaissance de façon normale. Il se redressa, sachant que de là où elle était, il était impossible qu'elle le vit. Son geste, trop rapide pour quelque chose qui semblait de marbre, fit une peur bleue au félin tout proche, qui descendit en un éclair, faisant un bruit de branches cassés, et de feuilles foulées. La jeune femme se retourna. Alexandre observa ses traits, figé à nouveau. Stupide chat. Contre toute attente, un léger sourire se fit présent sur son visage. Suicidaire ? Folle ? Mh.

    S'éloignant plus rapidement qu'auparavant, il sauta à terre plus loin, dans l'ombre d'arbres épais, il avança tranquillement, au sol donc, dans sa direction. Sortant de nul part comme l'on pourrait le dire, il prit un air légèrement surpris. Ce qui ne lui demanda qu'un geste infime, consistant à hausser les sourcils et à s'arrêter un moment dans son geste, sans toutefois paraître étrangement statufié. Finalement, mimant une hésitation, il reprit sa marche lente, et s'arrêta à distance habituelle pour parler, de l'inconnue assise sur son sac sans doute, contre un arbre. Ses yeux si bleux qu'ils paraissaient venir d'un blanc translucide, lui rappelèrent vaguement les siens, bien qu'ils n'aient jamais été aussi clairs et limpides dans sa vie de mortel. Un sourire en coin, l'air presque timide, il posa ses yeux bordeaux sur son visage fins.


« Drôle d'endroit pour une rencontre, je pensais ne voir personne. »


    Sa voix semblait dire le contraire, soit qu'il espérait rencontrer quelqu'un. Une peur fugitive, si l'on pouvait nommer cela ainsi, que son regard sang dans cette forêt vide l'effraie le traversa, puis le sentiment que même si elle s'enfuyait en hurlant cela ne lui ferait rien, la fit partir aussi vite. Elle ne ressemblait pas à une folle, ou à une retardée mentale, une réflexion pour le sourire qu'elle avait eue alors qu'une poignée de secondes avant il avait envisagé de la tuer, et aurait aussi bien pû choisir de le faire. Son visage était clair et fin, ses lèvres roses, jolie dans l'ensemble en fait.
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Ely Handerson.Nomovich

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MessageSujet: Re: Le bonheur est un mauvais traitement   Le bonheur est un mauvais traitement Icon_minitimeVen 13 Mar - 23:14

  • J’aurais dû réagir d’une façon qui ne laissait pas prétendre que mon cerveau avait des problèmes psychologiques. Pourtant, je n’y arrivai pas. Enfin, je ne faisais pas d’effort pour essayer. Je me contentais simplement d’agir par impulsivité, sans peser le pour et le contre de mes réactions. J’avoue, je fais souvent des erreurs. Mais, je suis humaine. Cette petite réflexion me fit alors doutée de l’humanité du personnage devant moi. Je savais qu’encore une fois j’imaginais n’importe quoi, mais des yeux d’une telle couleur...cela laisse perplexe. Surtout lorsqu’on s’appelle Ely.

    Lorsque le garçon apparut devant Ely, avec cet air surpris, la demoiselle crut voir une pièce de théâtre, où les gestes étaient répétés un certain nombre de fois, pour les connaître parfaitement. Elle haussa un sourcil, ne s’attarda pas trop sur la carrure de la nouvelle venue, mais se demandant qui pouvait bien, comme elle, allait dans une forêt, alors que le temps ne donnait pas des airs rassurants à ce lieu végétal. Son sourire était toujours présent, mais son regard qui était, il y a quelques minutes focalisé sur un point précis, s’évadait de droite à gauche, donnant l’impression que la jeune fille cherchait une issue pour se sortir d’ici. Hors, c’était simplement ces réflexions qui occasionnaient tout cela. Elle semblait ignorer qu’un jeune homme se trouvait près d’elle, et qu’elle n’était pas seule. D’ailleurs son mutisme ressemblait à de l’autisme. Lorsqu’une voix délicieuse, agréable, merveilleuse, parvint à ses oreilles, son cerveau reconnecta avec la réalité, et elle se tourna, effaçant alors son sourire de ses lèvres et contemplant, pour la première fois, le garçon en face d’elle. Elle se demandait si c’était bien « lui » qui avait parlé avec une voix…si…si…envoûtante. Non, c’était sans doute son imagination qui avait déformé ces paroles. Elle se mit à rougir, maudissant ses montés de sang inutile. Elle était joyeuse il y a 5 minutes, et sa bonne humeur venait de descendre en flèche. Elle n’en savait même pas la raison. Toujours sans rien dire, elle contempla le plus discrètement possible le garçon devant elle.

    Je crois que jamais de ma vie je n’avais rencontré pareille beauté ! Un sacré choc, enfaite. D’ailleurs cela me fit automatiquement l’effet de rougissements. On ne perd pas les vieilles habitudes. La poisse. Je fus d’abord très surprise par sa façon de se déplacer. Comme s’il volait, tellement ses pas étaient fluides. Il était gracieux, un peu efféminé, mais ayant un côté viril cependant marqué. Il avait de ces visages qui ne s’oublient pas. Pire…qui vous hante. Puis essayant de reconnecter mon cerveau éblouit par la beauté du jeune homme, je me surpris à afficher un sourire amusé. Ces yeux…

    Elle semblait s’être figée dans la joie et l’amusement, mais ses yeux trahissaient une certaine surprise. Des yeux Bordeaux…Non, ce n’était pas normale. Ce n’était pas humain. Elle ouvrit grand ses yeux bleus limpides et plaça contre sa bouche deux doigts, repliant les autres. Son esprit défilait les histoires féeriques, et fantastiques qu’elle s’était inventé et surtout…les légendes de Forks. Les yeux rouges…Le problème d’Ely s’était sa perspicacité un peu trop prononcé. Elle s’attardait sur des détails qui la choquaient et en déduisait parfois des vérités. Sauf que là, elle n’en savait rien. Elle supposait. Elle espérait peut-être aussi. Sa voix parut comme une vulgarité face à celle du jeune homme.

    « Hum…Jolis yeux. » Elle se sentit prise d’un courage dont l’origine était complètement inconnue aux bataillons. Puis vidant son visage d’expressions-un sourire amusé et légèrement moqueur, comme si elle savait quelque chose qu’elle n’aurait pas dû savoir, s’était installé lors de ses paroles- elle replongea dans son mutisme. Etrange jeune fille…Mais surtout étrange jeune homme.

    J’avoue mes réactions sont étranges. Qui, dans une forêt ténébreuse, face à un jeune homme aux yeux bordeaux, se contente de dire «Jolis yeux », en restant assise sur son sac et en restant silencieuse ? Une personne censée d’esprit, je crois, serait parti en criant. Mais après tout…Je n’avais rien à perdre. Je m’imaginais trop de choses pour être effrayer par cet univers. La seule chose qui m’effrayait, c’était que le magnifique jeune homme me prenne pour une retardée, une folle, ou autre chose comme ça. Puis mon mutisme pouvait être interprété comme de l’autisme. Je n’avais pas envie de parler, pas envie de combler le silence. Enfaîte…ma voix était bien trop ridicule comparais à celle du garçon. Je n’osais plus rien dire. Je me contentais de rougir, de sourire, et de garder le silence.
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